Sylvie Guillaume (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, nous devons nous féliciter du résultat final obtenu sur ce texte, qui va dans le sens d’une meilleure prise en compte de la vulnérabilité des victimes – victimes qui s’estiment trop souvent, et à raison, insuffisamment respectées et, parfois, moins soutenues que les auteurs des crimes eux-mêmes.
Un petit bémol tout de même, parce que nous aurions tous aimé aller plus loin encore, en étendant la liste des victimes vulnérables, mais le Conseil n’était pas d’accord, invoquant des raisons de coût financier, ce qui est un sujet compliqué en cette période de crise économique.
Reste que le principe d’une audition individuelle de chaque victime demeure, ce qui devrait prévenir tout risque de discrimination dans l’accès des victimes aux différents services. Il s’agit d’un grand pas en avant, qui permettra de mieux définir les droits et besoins des victimes sur tout le territoire européen et d’y répondre de la façon la plus appropriée, en tenant compte des besoins spécifiques de chacun et, en particulier, des femmes victimes de violences.
Nous devons saluer ces avancées, comme nous devons saluer également le travail des deux rapporteures sur ce dossier.