C’est donc un vendredi soir, alors que tous les regards sont tournés vers les nominations pour les « top jobs » ou vers la canicule, que la Commission européenne et les pays du Mercosur ont conclu un accord commercial. C’est un aveu : la Commission européenne sait que les citoyens n’en veulent pas, aussi elle se cache, une fois de plus, une fois de trop.
Alors qu’une canicule sans précédent frappe le continent européen, tout comme l’Inde, comment accepter un accord de ce type avec le Brésil dirigé par M. Bolsonaro, qui ravage l’Amazonie, poumon de notre planète ? C’est là une nouvelle faute politique de la Commission Juncker. Le dérèglement climatique est là, visible pour tous, avec ses conséquences dramatiques. Tous les acteurs expliquent qu’il faut agir. Et là, M. Juncker donne un coup de poignard dans le dos de l’accord de Paris.
Parce que ce traité est dangereux, parce que les conséquences de cet accord sur l’environnement, le climat, la santé, les droits des travailleurs ou encore l’agriculture européenne seront catastrophiques, parce que M. Bolsonaro menace les droits de l’Homme, autorise des pesticides très dangereux par centaine, nous nous opposerons à cet accord et nous demandons à la France de faire de même.