Le Parlement européen a adopté aujourd’hui sa position sur le budget 2019 de l’Union européenne. Ce vote ouvre le début de la procédure de conciliation avec le Conseil et la Commission européenne, négociations qui doivent aboutir d’ici trois semaines. Les eurodéputés socialistes et radicaux se félicitent du résultat de ce vote.
Pour Karine Gloanec-Maurin, eurodéputée socialiste membre de la commission des budgets, « cette position du Parlement sur le budget porte un message ambitieux et clair, qui reprend nos priorités politiques dans un cadre contraint. Ce budget se concentre sur la jeunesse, l’innovation, la lutte contre le changement climatique, la transition vers des énergies renouvelables, la migration, le développement durable, la compétitivité et la sécurité. Bref, il va dans le bon sens ! ».
« Par notre vote, nous avons également envoyé un message clair au Conseil qui a une nouvelle fois procédé à des coupes budgétaires drastiques : nous refusons de déshabiller Pierre pour habiller Paul, de financer de nouvelles politiques sans apport d’argent frais. Cela serait tout simplement irresponsable, et c’est pourquoi il faut inscrire des nouvelles ressources propres dans les budgets à venir. Voilà notre responsabilité », rappelle l’élue de la circonscription Centre Massif Central.
Plus en détails, les eurodéputés S&D ont notamment obtenu :
– la hausse des crédits pour COSME et H2020 (+ 28 900 000 euros) ;
– le rétablissement des coupes FEIS (+150 000 euros au-dessus du DB) sur Horizon 2020 et MIE (+106 879 000 au-dessus du DB) ;
– une hausse des crédits pour Erasmus+ (+375 575 930 euros) ;
– une hausse des crédits pour la garantie jeunesse (+346 666 667 euros) et la 3ème année d’action préparatoire Garantie Enfance (+15 millions d’euros).
– une hausse des crédits alloués aux instruments de coopération et développement (+105 000 000 euros), à l’instrument de voisinage (+201 288 061 euros) et à l’instrument de pré-adhésion ;
– une hausse des crédits alloués au Fond Asile, migration et intégration (+ 33 000 000 euros).
Pour les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche, l’enjeu pour le Parlement européen est désormais de tenir bon face au Conseil.