Le Parlement européen a modifié aujourd’hui, mercredi 11 septembre, les règles définissant la place des carburants dits « bio ».
« Ces carburants prétendus « bio » font plus de mal que de bien », explique Gilles Pargneaux. « Des millions d’hectares de cultures vivrières disparaissent et des forêts sont rasées pour permettre leur production, je n’accepte pas qu’une de nos politiques affame les peuples des pays les plus démunis, accentue la déforestation dramatique des pays en développement et accélère la montée des prix alimentaires », déclare l’eurodéputé.
« Afin de remédier à ces problèmes, nous avons à la fois plaidé pour la diminution de la part des carburants dits « bio » de 1ère génération et pour le développement de biocarburants avancés, créés à partir de cultures non alimentaires, et au bilan environnemental réellement positif », détaille Gilles Pargneaux.
« Même si nous saluons l’adoption d’un plafonnement des biocarburants les plus néfastes, plafond moins ambitieux que celui proposé par les socialistes, nous regrettons que la droite libérale et conservatrice ait fait le choix de défendre la position de l’industrie, choisissant ainsi indirectement de mettre en danger des vies humaines dans les pays en développement. Le Parlement européen avait l’opportunité de corriger une erreur dont il est à l’origine, une erreur qui a gravement détériorée l’égalité internationale depuis quelques années, et cette opportunité nous n’avons pas pu la saisir à cause des partis politiques de droite », conclut l’eurodéputé.
Voir l’intervention de Gilles Pargneaux en plénière sur le sujet