Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, le règlement FSE+, c’est la possibilité de fournir des outils justes, équitables et efficaces pour l’Europe sociale que nous, socialistes et démocrates, appelons de nos vœux depuis de longues années.
Sur le fond du rapport – et la commission des budgets, bien sûr, a soutenu ce bon rapport –, je tiens à souligner les trois priorités suivantes: la revalorisation d’un fonds destiné aux populations les plus défavorisées et à la lutte contre le chômage, avec, surtout, l’intégration de la garantie pour l’enfance; le soutien aux banques alimentaires – c’est important – et aux ONG qui œuvrent à atténuer la privation alimentaire, la pauvreté et l’exclusion sociale; et enfin, l’équilibre indispensable entre les fonds ainsi fusionnés, alors qu’il y a une flexibilité possible.
Pour soutenir ces trois points essentiels, il a fallu, bien sûr, se battre au sein de la commission de l’emploi et des affaires sociales. Je tiens à remercier mon collègue, Brando Benifei, qui a mené ce combat malgré la résistance, voire l’opposition parfois, de forces politiques qui voudraient pourtant nous faire croire qu’elles sont progressistes. Je tenais à le signaler.
Ce fonds s’intégrera bien sûr au cadre financier pluriannuel (CFP). Il revient maintenant au Conseil d’arbitrer pour qu’il soit accessible au plus grand nombre.