Les jeunes sont les premières victimes de la crise, avec plus d’un jeune sur quatre au chômage en Europe.
C’est pour cela que les socialistes et radicaux se sont longtemps battus en faveur d’une « garantie européenne pour la jeunesse », et l’ont obtenue en 2013. Plus de 14 millions de jeunes ont profité de cette mesure depuis, qui a permis à 9 millions d’entre eux d’obtenir une offre d’emploi, une formation, un stage ou un apprentissage. C’est ce que l’on pourrait appeler une réforme structurelle progressiste !
Alors que la garantie jeunesse reste malheureusement indispensable, qu’elle a fait la preuve de son efficacité, nous nous battons aujourd’hui pour obtenir des financements supplémentaires à l’occasion de la révision du budget européen pour les années 2017 à 2020.
Cette semaine, la Commission européenne s’est transformée en joueur de bonneteau : certes elle propose d’allouer un montant supplémentaire de 1 milliard € à l’Initiative pour l’emploi des jeunes à l’occasion de la révision du cadre financier pluriannuel, soit 250 M € par an, et 1 milliard d’euros supplémentaire en déshabillant d’autres fonds européens indispensables. Mais le montant reste très insuffisant.
Parce que l’Europe a encore 6,8 millions de jeunes de 15 à 24 ans en difficulté, nous exigeons un financement dédié de 3 milliards d’euros par an, en plus de 3 milliards d’euros du Fonds social européen.
Si l’on veut sauver l’Europe par le biais de la jeunesse, il faut s’en donner les moyens !
Nous ferons de cette bataille un axe central de la négociation qui s’ouvre.