Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, chers collègues, après les incantations et les discours, il est temps de passer aux actes. Nous le savons, pour faire face à ce chaos que nous constatons en Libye, aux menaces en Tunisie mais aussi par rapport au continent européen, il va falloir ainsi passer aux actes, et c’est ce que je demande aux autorités européennes, au Conseil et à la haute représentante.
Il faut tout d’abord que des frappes militaires puissent être mises en œuvre d’urgence. Pour ce faire, il faut qu’il y ait en Libye un état de droit et un gouvernement d’union nationale. Il faut dire au Parlement de Tobrouk d’accepter le gouvernement d’unité nationale pour permettre ces frappes militaires et permettre de lutter contre le groupe « État islamique ». Et, bien évidemment, il faut aussi lutter contre ces mafias, contre ces passeurs qui amènent la mort. Troisièmement, il faudra également qu’à l’initiative de l’Union européenne, des aides économiques soit accordées à la population libyenne.