Monsieur le Président,
félicitations à notre collègue Romeva i Rueda, qui a su insérer les dispositions techniques découlant directement de la réunion de la CICTA à Recife, comme cela vient d’être dit, tout en laissant la possibilité d’y ajouter de nouvelles règles issues des prochaines négociations.
Ce rapport comporte également des éléments qui permettront de lutter contre le phénomène de la pêche illégale non déclarée et non réglementée, fournit des pistes en matière de régulation des stocks. Je le soutiens tout particulièrement.
Notre vote intervient dans un contexte assez tendu, avec la décision, prise la semaine dernière par la Commission européenne, de fermer de manière anticipée la pêche au thon rouge par les senneurs. Alors qu’un terrain d’entente semble avoir été trouvé – je voudrais saluer, à ce titre, le pas fait par Mme la commissaire Damanaki, qui est parvenue à un accord avec la France, en allouant des quotas supplémentaires à la pêche artisanale et côtière –, il reste encore un doute sur la situation des senneurs.
Les contraintes auxquelles sont soumis les pêcheurs sont très fortes et c’est cette incertitude que nous devons éviter, car nos pêcheurs doivent pouvoir compter sur des règles du jeu stables et équitables. C’est cet objectif de prévisibilité que nous viserons lors des négociations sur la réforme de la PCP. Prévisibilité et soutenabilité doivent aller de pair, notamment pour les décisions nécessaires à la sauvegarde des stocks et à celle du secteur à long terme, et l’activité et le revenu des pêcheurs à court terme, avec l’objectif d’une pêche respectueuses des ressources halieutiques.