Françoise Castex (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, nous avons été nombreux, il y a quelques mois, à regretter que l’Union européenne n’ait pas été plus engagée pour éviter la crise qui a éclaté au Mali, et aux côtés de la France, au moment de l’intervention militaire.
Il s’agit maintenant d’assurer la paix et le retour à la démocratie et surtout d’éviter une nouvelle crise. Toutes les raisons, toutes les causes, qui ont mené à la crise que nous avons connue existent toujours. Avec cette prévention, nous sommes face à une compétence pleine et entière de la politique de développement de l’Union européenne.
Les efforts financiers et humains de la France auront été vains si l’engagement de l’Union européenne pour la prévention n’est pas massif. Nous le savons, cela a été dit par mes collègues, la tenue d’élections en juillet et en août ne suffira pas à rétablir la stabilité du pays et encore moins de la zone sahélienne. Nous devons donc nous engager pleinement, non seulement dans le processus démocratique, mais aussi dans la prévention d’une nouvelle crise.