Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, c’est un électrochoc qu’il nous faut mener, Madame la Commissaire. Tout à l’heure, notre collègue, Hélène Flautre, disait, qu’il nous fallait défendre la stratégie européenne que vous nous annoncez et que vous développez.
Je pense qu’il nous faut aller plus loin maintenant. Il nous faut plus d’Europe et il faut faire en sorte que tous ensemble, ici au Parlement européen mais aussi à la Commission européenne, nous puissions dire au Conseil européen, aux chefs d’État et de gouvernement de prendre leurs responsabilités collectives, pour permettre des politiques financières à destination non seulement des États membres qui ne permettent pas d’aller jusqu’au bout de ce financement des Roms dans un certain nombre de nouveaux États membres de l’Union européenne mais aussi de certains autres États membres qui ne mettent pas en place des plans d’intégration suffisants.
C’est la lutte contre les intolérances, contre le racisme, contre ces relents xénophobes que nous avons entendus encore tout à l’heure dans cet hémicycle. Plus jamais ça, avions-nous dit à une certaine période, il y a maintenant 70 ans.
Alors, si nous voulons lutter efficacement contre ceux qui sont ces racistes, et bien, allons-y, Madame la Commissaire, pour permettre une grande politique d’intégration des Roms en Europe.