Gilles Pargneaux (S&D). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Madame la Ministre, chers collègues, il y a urgence. Le temps presse et l’Europe doit, d’ici à 2015, renforcer son rôle moteur pour convaincre, comme l’a précisé tout à l’heure dans son intervention notre président de la commission, Matthias Groote.
Comme vous l’avez rappelé, Madame la Commissaire, à Lille la semaine dernière, où nous étions ensemble dans le cadre d’un débat sur l’adaptation au changement climatique, seuls quatorze États membres disposent d’une stratégie nationale d’adaptation au changement climatique. Si nous voulons être crédibles sur la scène internationale, les treize autres doivent rapidement avancer. Il y va de notre crédibilité. Je vous fais confiance, Madame la Commissaire, je fais confiance à votre détermination telle que vous l’avez déjà prouvée depuis que vous êtes en poste.
Pour plus d’efficacité, toutes les initiatives concernant changement climatique doivent ainsi adopter une perspective transnationale permettant de mieux identifier les besoins de financement de chaque État, spécialement dans la perspective de la mise en place d’un fonds vert, dont l’apport financier des États contributeurs devra être précisé.
Oui, il y a urgence. Le temps presse, comme en témoignent, par exemple, les nombreuses inondations qui touchent régulièrement ma circonscription du nord-ouest de la France. Nous commençons à vivre dans un climat modifié. C’est pour cela qu’il y a urgence. Je vous fais confiance, Madame la Commissaire, pour que, ensemble, nous puissions convaincre.