Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, je salue la tenue de ce débat à quelques jours de la délibération finale du collègue des commissaires sur les prochaines perspectives financières et la révision des règlements régissant les fonds structurels, dont le Fonds social européen.

 

Les fonds structurels sont l’un des principaux outils de mise en œuvre d’une politique économique et sociale de l’Union. Avec un budget communautaire dont nous connaissons les contraintes et des budgets nationaux contraints à la rigueur, il est essentiel d’utiliser de manière intelligente et efficace ces fonds structurels.

 

Pour cela, la révision du règlement du Fonds social européen sera l’occasion de veiller à la fois à ce que cet outil soit mis en place au service de la stratégie de l’Union, mais aussi au sein de cette stratégie de l’Union, bien évidemment, particulièrement des objectifs de l’emploi et de l’inclusion sociale. Ceci passe par une attribution de fonds en fonction d’indicateurs alternatifs au seul PIB et un pourcentage renforcé alloué au Fonds social européen.

 

Permettez-moi, Madame la Présidente, à propos du rapport Pieper, de dire un mot du paragraphe 55 relatif au Fonds d’ajustement à la mondialisation, dont je conteste le contenu et qui ne devrait avoir sa place dans notre débat. Ce fonds vient en aide aux salariés victimes des effets de la mondialisation et de la crise. Le point en question relève de la compétence de la commission de l’emploi, il vous est soumis à l’initiative de la commission du développement régional, et devrait pouvoir être rejeté lors du vote séparé qui interviendra tout à l’heure. Je compte sur l’intelligence et l’efficacité de mes collègues.