Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, certains États membres avaient voulu condamner le fonds. Certains États membres avaient voulu penser que nous étions sortis de la crise et que nous n’en avions plus besoin.
Le Parlement européen a dit, depuis le début, que nous avions besoin de maintenir ce fonds, que nous avions besoin de maintenir le critère « crise », car la réalité est bien là: trop d’entreprises connaissent encore des situations de crise, dont les travailleurs sont les victimes.
Nous nous félicitons que la Commission et des États membres, y compris en vertu d’évolutions électorales, nous aient permis de sauver ce fonds, d’en faire, à l’heure qu’il est, le seul outil qui vient en soutien directement aux travailleurs victimes de la crise et de la mondialisation.
Nous nous réjouissons aussi de l’élargissement des critères, qui permet aux indépendants d’être couverts par le taux de financement à 60 %. Mme Bauer a rappelé que nous aurions voulu aller plus loin. Nous nous félicitons de ce que, dorénavant, les travailleurs pourront être accompagnés dans la reprise de leur outil productif. Nous nous félicitons de ce qu’à l’initiative du Parlement européen, l’extension aux jeunes du bénéfice de ce fonds ait été recentrée sur l’objet même de ce dernier, c’est-à-dire le soutien aux jeunes non qualifiés dans les régions victimes de ces restructurations.
Il appartient maintenant aux États membres de se saisir pleinement de ce fonds. Cela suppose, pour que cela soit fait avec efficacité, d’y associer pleinement les autorités publiques locales et les partenaires sociaux.