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Strasbourg, le 21 février 2008
Le Parlement Européen a voté aujourd’hui deux rapports sur l’état de la cohésion économique et sociale et sur la cohésion territoriale[1].
La Coordinatrice du Groupe Socialiste à la Commission Régional, Constanze Ángela KREHL, a exigé aux Institutions européennes plus d’engagement afin de réussir dans des véritables stratégies de cohésion. « Si nous n’apportons pas un appui total à ces objectifs, ça voudra dire que nous n’avons pas pris suffisamment en considération ce qui représentent Göteborg et Lisbonne ».
Constanze KREHL a bien constaté que « l’approche qui permet vraiment l’égalité de chances entre les régions passe pour assurer des moyens financiers suffisants au niveau de la recherche, de l’éducation ou des infrastructures ». D’un autre coté, la coordinatrice socialiste a également insisté sur le fait que pour bien savoir quels sont les enjeux à suivre sur chaque territoire « il est impératif d’associer les citoyens aux projets de cohésion ».
Concrètement et en ce qui concerne le rapport sur la cohésion, la responsable du dossier pour les socialistes, Iratxe GARCÍA-PÉREZ, a reconnu que la politique de cohésion est tout un exemple d’une politique réussite et qui a accompli ses buts. Mais, d’après l’opinion de l’eurodéputée « nous devons également prendre note sur les inégalités territoriales qui restent à résoudre et, en plus, il faut que nous soyons très attentifs aux nouveaux défis qui nécessitent d’être traités sur un nouveau point de vue, au delà de l’Stratégie de Lisbonne ».
« Si notre but est celui de réduire les disparités régionales et l’obtention d’un développement économique et technologique, l’UE devrait offrir une réponse plus ferme devant des nouveaux défis tels que le vieillissement démographique ou les processus de dépeuplement de certaines zones, notamment en ce qui concerne le monde rural », a ajouté García-Pérez.
Pierre PRIBETICH, responsable socialiste du rapport sur les aspects de la cohésion territorial, s’est montré en faveur de prêter plus d’attention à la dimension territorial et urbaine à travers d’une approche intégrée: « il s’agit de faire la cité, pas la ville fragmentée ». En ce sens là, Pribetich a sollicité plus d’initiative contre l’exode rural, des réseaux de transport intégrés, la promotion du logement social et abordable, et d’autres mesures qui serviraient « à concilier l’urbain et l’humane ».
[1] Rapport Guellec: Cohésion économique et sociale (quatrième rapport).
Rapport Kallenbach: Vers un programme d’action européen en faveur du développement spatial et de la cohésion territorial (suivi de l’Agenda territorial et la Charte de Leipzin)