Le Parlement européen s’est exprimé aujourd’hui sur la révision de la législation concernant les instruments de marchés financiers (IMF) visant notamment à empêcher la spéculation sur les produits alimentaires et le trading haute fréquence.
« La crise déclenchée en 2008 l’a bien démontré : des marchés financiers insuffisamment réglementés et encadrés sont source d’instabilité et constituent une menace pour les citoyens », explique Liêm Hoang-Ngoc, membre de la commission des affaires économiques et monétaires.
« Encore aujourd’hui, cette crise a des conséquences dramatiques sur les Européens, même si certains essayent de nous faire croire qu’elle est due à la situation des dettes publiques. C’est pour cela que tous nos efforts et notre travail parlementaire visent à faire disparaitre la finance prédatrice » ajoute l’eurodéputé.
« Les amendements proposés par les socialistes ont pour objectif d’empêcher la volatilité des prix des denrées alimentaires et de l’énergie », précise Pervenche Berès, « et à restreindre fortement le trading à haute fréquence, méthode qui consiste à exécuter en quelques millisecondes un nombre élevé d’ordres et exerçant ainsi un puissant effet déstabilisateur sur les marchés financiers ».
« Nous n’oublions pas qui sont les responsables de la crise et nous continuerons notre travail pour les empêcher de nuire une nouvelle fois », conclut Catherine Trautmann, Présidente de la délégation française du groupe S&D.