Les conservateurs et les libéraux sont majoritaires en Europe, et donc au Conseil. L’accord qui se dessine sur le budget européen – 908 milliards en crédits de paiement – constituerait un grave échec pour l’Union européenne.
Même si certaines de nos demandes ont été acceptées, notre exigence n’a pas été prise en compte : nous ne voyons aucune adéquation entre les politiques adoptées et les moyens pour les réaliser.
C’est donc, maintenant, le temps du Parlement européen, la seule Institution à pouvoir dire NON et la seule, désormais, à avoir le pouvoir de défendre l’intérêt général européen face aux égoïsmes nationaux.