Christine Revault D’Allonnes Bonnefoy (S&D). – Monsieur le Président, chers collègues, nous avons la lourde responsabilité de définir la politique climatique de l’Union européenne pour les trente prochaines années.
L’urgence climatique nous oblige et nous appelle à prendre des mesures à la hauteur des attentes et de la prise de conscience de nos concitoyens, pour faire face au défi de notre siècle: l’avenir de notre planète.
Le texte dont nous débattons aujourd’hui vise à traduire dans la législation européenne les engagements climatiques que l’Union et les États membres ont pris dans le cadre de l’accord de Paris.
Il s’agit donc de passer du discours aux actes. À l’heure où Donald Trump a pris la décision de quitter l’accord de Paris, il est plus que jamais crucial que l’Union européenne tienne ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce rapport, qui relève le niveau d’ambition de la proposition de la Commission européenne en inscrivant des objectifs à long terme d’ici 2050, en limitant certaines flexibilités et en renforçant le contrôle des efforts et la clause de révision pour revoir à la hausse les objectifs contraignants, permettra d’envoyer ce signal politique fort pour que l’Union européenne assume le leadership dans la mise en œuvre de l’accord de Paris.
En conséquence, j’appelle les députés européens à voter en faveur de l’ensemble du rapport adopté par la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.
On ne peut pas se réjouir en séance plénière de la ratification de l’accord de Paris puis, une fois les textes sur la table, essayer de revoir à la baisse le niveau d’ambition de l’Union européenne.