Aujourd’hui la commission du développement régional s’est exprimée sur le cadre de négociation du « paquet » de règlements qui décideront de la politique de cohésion jusqu’en 2020.
Pour Patrice Tirolien, membre de la commission du développement régional, la position du Parlement européen est « forte » et « équilibrée ».
« Le message du Parlement européen aujourd’hui est clair : la politique de cohésion, qui représente plus du tiers du budget l’UE, doit être un outil de relance et de solidarité utilisé au plus près des citoyens, en impliquant notamment les autorités régionales. Une telle position rejoint celle de François Hollande qui propose une gestion décentralisée des fonds européens en France », précise l’eurodéputé.
« Par ailleurs, et c’est un point politique important, le Parlement européen condamne une nouvelle fois la conditionnalité macro économique que voulait imposer l’ancien duo Merkozy. Cette double-peine sera bientôt enterrée », assène l’élu.
« Je me félicite tout particulièrement de notre engagement en faveur de la création d’une catégorie de « régions en transition », qui permettra à une dizaine de régions françaises de bénéficier de fonds supplémentaires face à la crise. En ajoutant à ce point le soutien résolu aux régions d’Outre-mer et la revalorisation du Programme européen d’aide aux plus démunis, le Parlement européen s’engage de la bonne manière dans ces négociations », ajoute Patrice Tirolien.
« La politique de cohésion est un instrument essentiel pour la réussite du projet d’intégration solidaire au sein de l’UE. C’est au travers de moyens adaptés aux territoires, dans leurs atouts comme dans leurs difficultés, que l’on pourra contribuer à concrétiser le Pacte pour la croissance et l’emploi voulu par François Hollande et validé par ses pairs » conclut Catherine Trautmann, présidente de la Délégation socialiste française.