Jean-Paul Denanot (S&D). – Monsieur le Président, l’objectif initial de ce règlement était de favoriser une simplification de la politique agricole commune (PAC), mais le Parlement européen a souhaité aller plus loin et tracer ainsi un certain nombre d’orientations pour la future politique agricole commune.
Je salue dans ce texte l’extension des dérogations des règles de la concurrence à tous les secteurs agricoles, le renforcement du rôle des organisations de producteurs dans les contrats, la généralisation des mesures exceptionnelles de crise à tous les secteurs et, enfin, la meilleure répartition de la valeur ajoutée dans la chaîne alimentaire. Ces mesures sont nécessaires mais seront très insuffisantes pour lutter contre la volatilité des prix en cas de crise de marché. Le secteur a besoin de davantage de régulation.
Je me félicite, par ailleurs, que l’«Omnibus» ait permis de rendre éligibles des surfaces de pâturage extensif dans les zones méditerranéennes. En outre, je tiens à saluer dans ces textes l’adoption de deux de nos amendements importants pour la viticulture: l’un sur la méthode soustractive des vins liquoreux, l’autre sur le contrôle des plantations dans le Cognac.
Enfin, je voudrais souligner ici – et vous le savez, Madame le Commissaire – que ces adaptations ne remplaceront jamais une vraie réforme de la PAC, que nous attendons de nos vœux le plus rapidement possible.