Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, je vous remercie pour votre tolérance, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Président en exercice du Conseil, ce Conseil européen sera un nouveau rendez-vous important pour l’Union européenne à un moment où elle se débat avec ses imperfections.
Avant l’été, vous deviez, Conseil européen après Conseil européen, traiter l’affaire grecque, puisque l’Union économique et monétaire est un chantier inachevé. Aujourd’hui, vous devez, Conseil européen après Conseil européen, traiter l’affaire des réfugiés, puisque nous avons l’espace Schengen sans en avoir mesuré toutes les conséquences.
J’ai l’impression que, cette fois-ci, fort heureusement, vous mettrez l’accent en particulier sur la question de la relation entre l’Union européenne et ce qu’on appelle notre voisinage, c’est-à-dire sur notre politique étrangère. Je vous invite à être fort dans cette stratégie, car c’est celle qui permettra à l’Union européenne de parler d’une seule voix et d’être présente sur la scène internationale à un moment où tant de troubles éclatent à nos frontières. Il y a des bonnes nouvelles, comme le prix Nobel que vient de recevoir la Tunisie, mais il y a aussi tous ces troubles sur lesquels l’Europe doit s’exprimer. Nous comptons sur vous!