Isabelle Thomas (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, les régions ultrapériphériques de l’Union sont en crise et sont confrontées à une grande pauvreté.
Partout dans le monde, l’Union achète des droits de pêche et dans certaines de ces régions, ce sont les ressources européennes qui sont vendues à des États tiers.
L’article 349 du traité considère les régions ultrapériphériques comme des exceptions, du fait de leur éloignement géographique, des surcoûts et de grandes zones de pauvreté. Aujourd’hui, cet article n’a pas été appliqué à la pêche, c’est ce qui justifie l’exception pour le renouvellement de la flotte.
Nous parlons d’une pêche artisanale et de navires de petite taille, vétustes et inadaptés. Aujourd’hui, le chlordécone, par exemple dans les Antilles, interdit aux pêcheurs de vivre de leur travail dans la bande côtière ou les oblige à prendre des risques démesurés. Toutes les précautions environnementales et écologiques ont été prises dans l’amendement que nous sommes nombreux à porter en plénière. En aucun cas il n’est prévu d’augmenter la capacité – nous respectons, par ailleurs, le rendement maximum durable. Il s’agit de remplacer des bateaux vétustes par des bateaux neufs.
Chers collègues, je vous le demande: faisons preuve de solidarité européenne et ne cédons pas à la désinformation.