Bruxelles- Françoise Castex se félicite de l’accord intervenu entre le Parlement, la Commission et les Etats pour limiter les factures en matière de roaming. Les Européens utilisant leur téléphone portable à l’étranger bénéficieront à partir du 1er juillet prochain de tarifs moins élevés.
« Nous socialistes exigeons la suppression de ces frontières artificielles au sein du marché intérieur. Elle sont contraires à l’esprit même du projet européen et de ses pères fondateurs », souligne eurodéputée du Sud-Ouest.
Avant d’ajouter: « nous demandons à la Commission européenne d’agir rapidement afin de rendre la fin du roaming effective dès 2016. »
Dès le 1er juillet 2012, les plafonds des tarifs appliqués par les opérateurs aux Européens utilisant leurs téléphones mobiles partout dans le monde vont diminuer. Cette diminution sera progressive et se poursuivra en 2013, puis en 2014.
Ainsi, pour un appel passé depuis son téléphone portable lorsqu’on se trouve à l’étranger, le prix maximum sera de 29 centimes (d’euro) par minute (hors taxes) à partir du 1er juillet, contre 35 centimes aujourd’hui. Il passera à 24 centimes le 1er juillet 2013 puis à 19 centimes le 1er juillet 2014.
Pour un appel reçu, le prix maximum passera de 11 centimes par minute aujourd’hui à 9 centimes au 1er juillet, puis 8 centimes en 2013 et 6 centimes en 2014. Les SMS passeront de 11 centimes maximum actuellement à 9 centimes, puis 8 centimes et 6 centimes.
Enfin, pour le transfert de données, le tarif, actuellement non plafonné, sera limité à 70 centimes par mégaoctet le 1er juillet, puis 45 centimes en 2013 et 20 centimes en 2014.
Par ailleurs, à partir du 1er juillet également, les consommateurs pourront acheter séparément des forfaits spécifiques pour leurs communications en roaming, éventuellement auprès d’un autre opérateur que le leur, mais tout en conservant leur numéro de téléphone. Ils auront également la possibilité d’acheter temporairement des forfaits locaux à l’étranger pour l’internet mobile, par exemple mendant leurs vacances hors de leurs frontières.
Le Parlement européen doit encore formellement approuver cet accord en mai, et les Etats en juin.