Eric Andrieu est aujourd’hui intervenu en commission de l’agriculture, pour contester certains aspects du projet de mesures d’application de la Commission, relatives au nouveau régime d’autorisations de plantation de vignes, qui a été adopté dans le cadre de la réforme de la politique agricole commune.
Tout en partageant pleinement les préoccupations du monde viticole qui s’est, ces derniers jours, fortement mobilisé, le député de l’Aude a mis en garde contre les risques de dérégulation des marchés et de détournement de la notoriété des vins de qualité situés en zones AOC.
Il a plaidé pour que les plantations de vignes nouvelles ou les replantations consécutives à des arrachages ne soient pas conduites d’une manière anarchique qui déstabiliserait les différents types de production et l’ensemble de la filière viticole.
Il a recommandé à la Commission de revoir son texte, en faisant en sorte que les pays producteurs aient suffisamment de souplesse dans la gestion des autorisations de plantation pour leur permettre, en lien avec leurs professionnels, d’assurer un développement contrôlé de la production, qui facilite une adaptation de l’offre à la demande, sans entacher la qualité des vins.
« Je ne doute pas que la Commission entendra le message de l’ensemble des vignerons, que j’ai relayé aujourd’hui et que soutiennent également bon nombre d’Etats membres à travers une plateforme commune. La Commission a encore du temps pour corriger son projet, qui devrait être finalisé durant l’été. Ce sera au nouveau Parlement européen qu’il reviendra d’accepter la version finale que nous fera l’exécutif communautaire ».