Le Parlement européen s’est exprimé aujourd’hui en faveur de la création d’un Corps européen de solidarité. Lancé en décembre 2016 sous forme de projet pilote, le Corps européen de solidarité propose aux jeunes de 18 à 30 ans de développer leur engagement citoyen et social, notamment au travers de l’acquisition de compétences. En aout dernier, près de 72 000 jeunes avaient déposé leur candidature pour des actions de volontariat et 7 000 pour des stages.
Pour Sylvie Guillaume, vice-Présidente socialiste du Parlement européen, « inciter les jeunes à participer au projet européen au travers d’actions concrètes et solidaires est vital pour le projet européen. Depuis la signature du Traité de Rome en 1958, un constat s’impose : ce qui manque le plus à l’Europe, c’est que les citoyens s’en mêlent ! C’est pourquoi nous voulons construire un espace public à l’échelle européenne. Pour cela il faut davantage de coopérations politiques, associatives, culturelles, professionnelles ; des mobilités dès le plus jeune âge et tout au long de la vie. Le Corps européen de solidarité est certainement un élément pouvant permettre de passer des discours à la réalité».
Le financement du Corps européen de solidarité a été le point dur de la négociation. Notre objectif a été d’éviter tout impact négatif sur les programmes existants, en particulier sur des programmes comme Erasmus+ et le FSE, déjà largement sous-financés au regard des besoins existants. Les eurodéputés socialistes et radicaux se félicitent d’avoir obtenu 376,5 millions d’euros – et non pas 341,5 millions d’euros comme initialement proposé par la Commission européenne – sans toucher aux programmes existants dans le domaine de la solidarité et la jeunesse.
Notre Groupe s’est également battu pour que le recours aux volontaires ne soit pas exploité comme du travail déguisé et que seules les organisations à but non lucratif puissent y recourir.
Grace à l’action des eurodéputés socialistes et radicaux, un large éventail d’activités pourra être financé par ce programme, telles que la solidarité, l’éducation, la santé, la protection de l’environnement, la prévention des catastrophes, la fourniture de produits alimentaires et non alimentaires ainsi que l’accueil et l’intégration des migrants et demandeurs d’asile.
Ces nouvelles règles s’appliqueront dès le 1er octobre 2018 : jeunes européens, préparez vos dossiers et engagez vous !