Le Parlement européen a lancé, aujourd’hui, un appel pour que l’Europe se saisisse de la grave menace que constitue la bactérie Xylella fastidiosa. Cette bactérie attaque plus de 150 espèces de végétaux en Europe. En l’absence de traitement, seul l’arrachage permet de contenir la progression de cette bactérie.
« La menace économique est dramatique, car cette bactérie tue les oliviers, les arbres fruitiers, la vigne, les légumes… c’est pourquoi il faut agir, et vite ! », expliquent Eric Andrieu et Jean-Paul Denanot.
« La Commission européenne a fait un premier pas en imposant, en ce début de semaine, des premières mesures de quarantaine et la destruction de millions d’oliviers dans les Pouilles, foyer de la maladie. Cependant, il faut aller plus loin encore et ainsi élaborer un vaste plan d’action, prévoyant une indemnisation des producteurs pour leurs pertes et, surtout, une modification de l’actuel contrôle phytosanitaire des importations dans l’Union européenne, qui a, une nouvelle fois, démontré ses défaillances en permettant l’entrée de la bactérie.
« Enfin, nous demandons un renforcement, sans délai, des exigences de la décision 2014/497/UE relative à Xylella fastidiosa afin que des mesures de confinement sur les plants et sur la dispersion des insectes vecteurs soient mises en place sur le territoire de l’Union européenne, tout comme l’interdiction de sortie du matériel destiné à la plantation depuis la zone délimitée italienne », concluent Eric Andrieu et Jean-Paul Denanot.