Jean-Paul Denanot (S&D). – Monsieur le Président, je sais bien que les promesses n’engagent que ceux qui y croient, mais M. Barroso avait fait la promesse de ne pas intercéder en faveur de son nouvel employeur, Goldman Sachs. Déjà, nous avions été un certain nombre à considérer qu’un commissaire – pardon, un ancien président de la Commission – n’avait pas à aller pantoufler, comme on dit en France, dans des délais aussi courts.
Aujourd’hui, on apprend qu’il est allé prendre une bière avec un ami qui se trouve être, s’il vous plaît, un vice-président de la Commission – en fait, peut-être pour parler quand même affaires.
Les citoyens européens attendent de leurs responsables de la transparence dans les relations que ceux-ci ont avec les lobbies. Pour ma part, comme la plupart de mes collègues, je publie toutes les rencontres que j’ai pu avoir dans le cadre de mes fonctions. Nous avons le devoir de vérité, vous, M. Katainen, comme moi, Jean-Paul Denanot.