La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de lancer un programme de rachat massif de titres comprenant des obligations d’Etat. La délégation socialiste française se félicite de cette annonce.
« 60 milliards d’euros par mois jusqu’en septembre 2016, soit un programme de plus de 1000 milliards d’euros. La somme est colossale, comme les défis auxquels nous devons faire face » explique Pervenche Berès, Présidente de la délégation socialiste française.
Et d’ajouter :
« Si la BCE a pris la décision, en toute indépendance, de débloquer autant de liquidités pour l’économie européenne, c’est pour tenir le mandat qui lui a été confié de ramener l’inflation à un taux proche de 2%. Elle apporte ainsi une pierre au redressement de l’économie européenne.
« Dans un contexte marqué par la baisse significative et continue des prix, le risque de voir un scénario « à la japonaise » s’installer en Europe s’accroissait chaque jour un peu plus.
« Cette décision, inattendue par son ampleur, était une urgence pour tous ceux qui ne se résolvent pas au spectre d’une situation économique qui tourne le dos aux intérêts des Européens ; c’est pourquoi nous nous en félicitons, même s’il ne s’agit pas d’une mutualisation complète.
« Cependant, dans cette « Europe de la dernière chance » et après cette étape remarquable dans l’histoire de la BCE, tout n’a pas encore été fait pour relancer l’économie. Si l’action de la BCE est un impératif et le plan d’investissement un atout, la mobilisation de l’outil budgétaire, y compris à travers une réforme intelligente de la gouvernance économique, doit désormais être la priorité pour soutenir l’investissement et créer de l’emploi. »