Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, je souhaitais que le Royaume-Uni puisse être dans le Bremain et il est aujourd’hui dans le Brexit. Je crois que, comme institution européenne, notre responsabilité est de traiter cette affaire dans les meilleurs délais et de réduire cette incertitude qui laisse flotter un doute, un flottement qui sape les bases de toute relance du projet européen. C’est l’intérêt des Britanniques et celui des Vingt-sept. Je compte sur vous, Messieurs les deux présidents, pour qu’il en soit ainsi.
Monsieur le Président Donald Tusk, Monsieur le Président Jean-Claude Juncker, vous êtes deux des cinq présidents qui avaient rédigé un rapport sur le futur de la zone euro avant le Brexit. J’entends certains dire qu’après le Brexit, il faudrait éviter d’aggraver les divisions de l’Union européenne et qu’on ne peut donc pas s’occuper en urgence de l’affaire de la zone euro. Si vous ne vous en occupez pas, il n’y aura plus d’Europe parce qu’il n’y aura plus ce socle absolu qu’est une Union économique et monétaire autour de l’euro.
J’attends de votre part des propositions rapides pour relancer et mettre en œuvre les propositions du rapport des cinq présidents, dont vous êtes les auteurs.