Face à l’incapacité des États membres à proposer un compromis, le Parlement européen s’est retiré des négociations de conciliation sur les budgets 2014 et 2015.
« Notre objectif premier est de stabiliser le montant très alarmant des factures impayées », rappellent Jean-Paul Denanot et Isabelle Thomas.
« Cette crise des paiements à laquelle est confrontée l’Union menace en premier lieu les porteurs de projets, entreprises, étudiants, chercheurs des régions européennes dans leur ensemble ! », s’exclame Isabelle Thomas.
« Il s’agit ici de la crédibilité de l’Union », insiste Jean-Paul Denanot. « Le Parlement, soutenu par la Commission européenne, a proposé plusieurs solutions applicables immédiatement pour concentrer les efforts de manière solidaire et efficace: redéploiement des revenus des amendes à hauteur de 5 milliards d’euros vers les factures les plus urgentes, mobilisation d’instruments dits de flexibilité que les États membres se sont engagés à utiliser en cas de crise, dont la réserve pour imprévus de 4 milliards d’euros », poursuit l’élu du Grand Centre.
« Nous avons désormais jusqu’à la fin décembre pour trouver un accord. Il est de la responsabilité des États membres de revenir à la table des négociations avec une proposition viable », concluent les deux élus socialistes.