Christine Revault D’Allonnes Bonnefoy (S&D). – Monsieur le Président, les migrations légales ne sont pas un danger pour l’Union européenne et ses États membres. Au contraire, elles représentent un atout pour nos économies et une chance pour l’avenir, d’autant plus face au défi démographique important que nous connaissons.
Le groupe des socialistes et démocrates soutient pleinement cette directive qui permettra de préciser et d’harmoniser les conditions d’entrée et de séjour en Europe des étudiants et des chercheurs mais aussi des stagiaires volontaires et travailleurs au pair.
Ce texte contient de nombreuses avancées indispensables pour rendre l’Union plus attractive vis-à-vis des citoyens de pays tiers qui constituent un véritable vivier de nouveaux talents. Des droits renforcés sont garantis pour les étudiants et chercheurs, notamment s’agissant du droit au travail. Leur mobilité est facilitée au niveau européen, ce qui s’appliquera également à leurs proches. Il était aussi essentiel que la directive supprime de nombreux obstacles administratifs et facilite ainsi les procédures d’admission.
Je salue ce texte qui vient s’ajouter au panel de mesures de l’Union en matière de migration légale. Il ne pourra que redynamiser l’espace européen d’éducation et de recherche, et offrir des perspectives positives pour nos sociétés, tant d’un point de vue social que culturel. Plus encore, il va tout à fait dans le sens de notre volonté d’ouvrir des voies sûres et légales vers l’Europe.
Toutefois, nous devrions aller au-delà de cette approche fragmentée qui continue de ne s’appliquer qu’à certaines catégories de personnes. La prochaine étape devra être de proposer un cadre global, qui encadre le séjour des ressortissants de pays tiers dans l’Union, afin de pouvoir répondre aux besoins du marché du travail européen.