Strasbourg, le 19 novembre 2008
Automobile /
Lors du débat en session plénière du 19 novembre sur la crise du secteur automobile, Pierre Pribetich s’est prononcé en faveur d’un plan européen ambitieux pour la relance de l’industrie automobile.
Alors que les ventes de voitures en Europe s’effondrent avec un nouveau plongeon de 14,5% en octobre, le Parlement européen a débattu aujourd’hui de la crise automobile. Le secteur des constructeurs européens connaît de graves difficultés : Renault vient d’annoncer la diminution d’un quart de sa production dans le monde pour limiter les stocks tout en prévoyant les fermetures temporaires de cinq usines en Europe. Fiat et Volkswagen perdent quant à eux 8%.
Particulièrement inquiet des répercussions de la crise financière dans l’économie réelle, Pierre Pribetich, membre de la commission parlementaire de l’industrie, déclare: « La crise touche désormais tous les constructeurs et par ricochet les 12 millions de personnes travaillant dans l’industrie automobile. C’est aux salariés et à leurs familles que nous devons penser, c’est eux que nous devons protéger en premier en répondant à cette question lancinante : quelle stratégie adopter pour surmonter cette crise? »
Le lancement d’un « New Car Deal », réponse novatrice de Pierre Pribetich à cette interrogation et défini par ce dernier comme étant « une politique industrielle, solidaire, structurée, de moyen et long termes, une réponse coordonnée, rapide et efficace des Etats et de l’Union européenne à la hauteur de la situation« , figure parmi les recommandations initiatrices de ce débat européen.
Parmi les autres mesures qu’il préconise, « le soutien à la formation, l’accélération de la mutation technologique des entreprises vers la cible des véhicules propres et intelligents, la relance de la demande en facilitant le renouvellement du parc des véhicules anciens« .
La création d’un bonus écologique européen, autre proposition forte de Pierre Pribetich déjà avancée lors de son travail sur le rapport concernant la réduction des émissions de CO2 des véhicules neufs, concrétise cette volonté de répondre aux défis posés par le changement climatique. Un engagement qui selon lui « initie un cercle vertueux qui bénéficierait à tous les citoyens européens« .
Pour conclure, Pierre Pribetich prône l’action : « L’Europe doit agir et ne peut rester sans réponse, agir, ne pas être sans voix, sans action. Il faut agir avec intelligence pour accompagner cette transformation. L’heure est à la régulation et à l’action publique« .