Je prends acte de l’accord politique intervenu ce matin sur le cadre financier pluriannuel.
Je me félicite que les pressions exercées par les socialistes européens aient permis d’arracher une véritable flexibilité, un frontloading à la hauteur pour l’emploi des jeunes et la recherche, 1 milliard de plus pour l’aide aux plus démunis et enfin une révision contraignante à mi-parcours. Ces acquis sont loin d’être négligeables.
Ces victoires constituent d’ailleurs un camouflet pour le PPE et ses négociateurs qui étaient disposés à accepter un budget nettement moins ambitieux.
Après, je me dois de dire la vérité : cet accord devient acceptable, il n’est pas celui que nous aurions idéalement voulu. Le rapport de force politique est ce qu’il est. Je sais pour quel idéal nous nous battons collectivement, et j’ai conscience de la réalité de la scène politique européenne aujourd’hui. Les socialistes continueront de se battre pour que les élections européennes et celles dans les Etats membres changent cette situation.