Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Vice-président, vous vous en souviendrez, c’est mon groupe, le groupe socialiste, qui a beaucoup voulu au moment de l’investiture de Jean‑Claude Juncker que ce plan d’investissement existe. C’est le Parlement européen qui a voulu que l’EFSI 1 puisse être envisagé dans un prolongement.
Nous voici au point de rendez-vous. Je ne peux que m’en réjouir, tant ce plan d’investissement est une pierre dans la stratégie globale dont nous avons besoin pour l’Union européenne si elle veut faire face aux défis qui sont les siens en termes d’investissements, et d’abord d’investissements durables.
Vous vous souviendrez que, dans le premier débat, pour le premier plan d’investissement, mon groupe, avec quelques autres, avait voulu contenir une partie de l’investissement en faveur de la transition écologique à hauteur de 20 %; cela n’avait pas été possible. Aujourd’hui, nous sommes à 40 %, nous ne pouvons que nous en réjouir.
Mais je voudrais aussi saluer un effet collatéral de ce plan, qui me semble tout à fait positif: c’est la façon dont il a conduit beaucoup d’États membres à s’inspirer du modèle des banques nationales de développement et de promotion pour favoriser la capacité d’élaborer, dans chaque État membre, des plans d’investissement qui sont aujourd’hui mieux sélectionnés et en développement.
Cela a aussi conduit à faire évoluer la gouvernance de la Banque européenne d’investissement, même s’il y a sans doute une marge de progrès. C’est la raison pour laquelle je me félicite que nous continuions à mettre l’accent pour que la Banque européenne d’investissement n’utilise pas les paradis fiscaux dans ses opérations et que le Parlement européen ait un rôle actif et visible dans le comité d’orientation.
Cela me semble être des progrès qui vont dans la bonne voie. Je nous souhaite une bonne mise en œuvre de ce plan.