Gilles Pargneaux (S&D). – Madame la Présidente, nous sommes ici en présence d’un scandale politique. L’arrêt de la Cour de justice nous intime de réagir vite, car il ne s’agit pas d’un problème technique, mais d’un problème de santé publique.
Aujourd’hui, des Européennes et des Européens meurent de cancer à cause des pesticides, par exemple, qui sont un des perturbateurs endocriniens. Il y a aussi des emballages, des jouets pour enfants, des tickets de caisse qui contiennent ces substances. Il s’agit donc de défendre la santé des Européennes et des Européens et de faire en sorte que cancers, malformations, mais aussi d’autres conséquences pour notre santé puissent être évités.
Il s’agit bien évidemment aussi d’un grave problème financier. Cela a été dit: les perturbateurs endocriniens représentent un coût équivalent à près de 1,3 % de notre produit intérieur brut européen. Maintenant que la Cour européenne de justice a rendu son arrêt, ce n’est plus le moment, Monsieur le Commissaire, de nous dire qu’il va y avoir une procédure avec une étude d’impact. Non, comme plusieurs intervenants l’ont rappelé, vous devez maintenant définir des critères qui permettent de nous protéger effectivement.