Les craintes exprimées en mars dernier par les Socialistes européens suite au lancement par la CNIL d’une évaluation des nouvelles règles de confidentialité du géant américain Google viennent d’être confirmées aujourd’hui.
Il apparaît clairement dans ce rapport que « les nouvelles règles de confidentialité (de Google) suggèrent l’absence de toute limite concernant le périmètre de la collecte et les usages potentiels des données personnelles ». Les Socialistes européens se battent au Parlement européen pour s’assurer du respect des principes de finalité et de proportionnalité, qui sont la base de la protection des données personnelles des citoyens européens, conformément à l’article 6 de la Directive 95/46/CE sur la protection des données.
Pour Sylvie GUILLAUME, Vice-présidente du Groupe S&D, membre de la commission des Libertés civiles, « la Commission doit à présent prendre toutes les mesures nécessaires pour s’attaquer à toute forme éventuelle de violation des droits et de la vie privée des citoyens européens. Le croisement des informations opéré par Google est particulièrement inquiétant, de même que le consentement explicite des utilisateurs qui n’est pas assuré ».
« Il ne faut jamais relâcher l’attention par rapport à ces gros acteurs du net qui traitent des milliards de données », souligne Françoise CASTEX qui avait interpellé il y a déjà deux ans la commission européenne sur les risques du profilage via Facebook ou Google.
La députée européenne se félicite de cette action concertée entre toutes les autorités nationales de protection des données. « Il est fondamental d’inclure de type d’action concerté au sein du nouveau règlement actuellement au discussion au Parlement », souligne la rapporteure socialiste de la Commission des affaires juridiques.