Les eurodéputés socialistes et radicaux se félicitent de l’adoption ce jour d’un rapport d’initiative visant à mettre un terme à l’obsolescence programmée. Du lave-linge au Smartphone, la durée de vie des produits technologiques est de plus en plus courte, que ce soit en raison du manque de pièce détachée, d’impossibilité de réparer les produits ou à la faveur de l’innovation technologique, de l’absence de mise à jour des logiciels embarqués. Cela représente un coût économique pour les consommateurs et un coût écologique pour la planète.
Pour notre environnement et le pouvoir d’achat des citoyens, nous devons donc prolonger la durée de vie des produits et empêcher les fabricants d’en réduire artificiellement l’espérance de vie.. C’est aussi plusieurs milliers d’emplois non délocalisables qui pourraient ainsi être créés en privilégiant la réparation et les circuits de réutilisation.
Aussi, ce rapport préconise plusieurs pistes :
– fixation de « critères de résistance minimum » ;
– prolongation de la période de garantie pour une durée égale au temps de réparation ;
– promouvoir les réparations ainsi que les ventes d’occasion afin de réduire les déchets ;
– prévoir, dans le cadre de l’éco-conception, que les pièces essentielles au produit, comme les batteries, ne soient plus fixées ;
– organiser une disponibilité des pièces de rechange indispensables au bon fonctionnement du produit « à un prix proportionné à la nature et à la durée de vie du produit » ;
– définir à l’échelle européenne « l’obsolescence programmée »;
– introduire des sanctions à l’échelle européenne afin de dissuader les industriels de volontairement programmer la fin de vie de leurs produits.
Désormais, c’est à la Commission européenne de se saisir de ces propositions.