Catastrophes naturelles ou technologiques, chaque jour, au péril de leur vies des secouristes sont amené à intervenir sur les terrains d’opérations. Ces services de secours, d’incendie, de protection civile et de soins d’urgence des États membres sont régulièrement appelés en renfort dans d’autres pays. Pourtant ils possèdent des statuts différents dans les pays de l’Union.
Au regard du caractère à risque de ces métiers exercés tant par des professionnels que par des bénévoles, et eu égard au stress élevé et à la charge physique associés aux interventions, il est nécessaire de proposer à ces services un statut européen les reconnaissant comme métiers à risque. J’ai initié avec des parlementaires européens socialistes cette demande.
Nous y invitons les États membres à reconnaître ce statut à risque et à en tirer les conséquences sociales et législatives car les législations sur la durée du travail sont inadaptées aux métiers liés aux interventions d’urgence. Nous demandons également à la Commission et aux États membres à tenir compte de la spécificité des métiers de secours dans leur législation sur le temps de travail.
Il est temps que l’Europe soutienne ses sauveteurs.
La déclaration écrite cosignée par Mme Véronique de Keyser (BE), M. Alejandro Cercas (ES), M. Stephen Hughes (GB) et M. Stavros Lambrinidis(GR) sera soumise à la signature des députés européens entre le 24 mars et le 24 juin. Si une majorité d’eurodéputés signe la déclaration dans cet intervalle, elle sera déclarée adoptée et transmise à la Commission européenne.