Monsieur le Président, 350 euros par mois: il s’agit là du revenu d’un agriculteur sur trois en France. Toutes les semaines, 260 exploitations agricoles disparaissent. Pendant ce temps, les bénéfices et profits des géants de l’agroalimentaire augmentent, tandis que leurs actionnaires s’octroient toujours plus de dividendes.
Cette situation est inégalitaire et injuste. Il faut – et nous le savons tous ici – que les producteurs puissent vivre de leur travail.
Il était impératif d’intervenir. Permettez-moi de remercier Paolo De Castro, les rapporteurs fictifs ainsi que vous, Monsieur le Commissaire, d’avoir permis à cette directive d’aboutir aujourd’hui. En effet, justice et égalité s’imposent. Il va aussi falloir développer, comme évoqué précédemment, la transparence, mais aussi mettre en œuvre, comme vous l’avez dit, Monsieur le Commissaire, un observatoire dans tous les secteurs d’activité. Au-delà de ce succès, il va falloir suivre la mise en œuvre de cette directive et engager l’ensemble des États membres à aller plus loin que le seul texte qui sera voté demain.