Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le vice-président, il vous reste deux ans pour cette Commission de la dernière chance. Aussi, écoutez ce que le groupe socialiste a à vous dire.
Je ne sais pas si notre résolution sera adoptée. Je l’espère, mais, quel que soit son sort, les messages que nous vous faisons passer aujourd’hui dans ce débat constituent la feuille de route essentielle. En effet, si nous n’écoutons que les conservateurs, vous ne retrouverez pas la confiance des Français, parce que vous ne lutterez pas comme vous le devez, en engageant la Commission, avec toutes les institutions européennes derrière votre pouvoir d’initiative, pour lutter contre les inégalités à l’intérieur des États membres et entre les États membres.
Vous ne rétablirez pas la réalité de la démocratie, ce qui signifie que l’Union économique et monétaire ne pourra pas se développer sur la base d’un budget qui ne concernerait que les conciliabules entre des gouvernements. Nous avons besoin aussi – comme ma collègue Kathleen Van Brempt l’a dit – d’utiliser l’énergie, la dynamique, le vecteur et le moteur que représente le résultat de la conférence de Paris pour modifier, changer et transformer le modèle économique de la zone euro et de l’Union européenne. C’est cela qui nous permettra de réconcilier les citoyens avec l’Europe, avec la Commission européenne et son programme de travail.
À vous de jouer, vous avez toutes les cartes en main!