Catherine Trautmann (S&D). – Madame la Présidente, Madame la Haute représentante, on peut toujours empêcher une intervention militaire si la solution politique réussit, mais, si elle échoue, il faut être prêt à empêcher la catastrophe. Les forces d’intervention françaises étaient positionnées. La France a pris ses responsabilités.
Je vous remercie de votre soutien. Je remercie les collègues qui ont exprimé aussi leur soutien à la France et aux soldats qui prennent le risque de perdre leur vie au Mali. Mais perdre, pour nos soldats, leur vie au Mali ne peut pas se justifier par le passé, et certainement pas par le passé colonial. Perdre sa vie aujourd’hui est un risque. Il est différent s’il est partagé par d’autres pays. Il se justifie par la situation des victimes, dramatique, mais il se justifie aussi pour l’avenir.
Vous avez parlé, Madame la Haute représentante, d’une démarche globale. Je voudrais que vous vous engagiez au-delà d’un soutien logistique de formation, d’ordre budgétaire. Nous avons besoin d’un soutien complet, humanitaire, mais nous avons besoin d’une stratégie en Afrique et d’une perspective aussi qui assure à l’Union européenne une véritable politique d’empêchement du développement des forces terroristes, une politique de sécurité.
Je vous remercie de bien vouloir répondre à cette question.