Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Rapporteur, la thématique des droits de l’homme est l’un des combats majeurs du Parlement européen et de l’Union européenne dans son ensemble.
Je regrette cependant que, sous couvert de l’examen de la situation des droits de l’homme au Sahel, le Maroc soit, une nouvelle fois, montré du doigt par certains au sein de notre Parlement. Ainsi, près d’un tiers de ce rapport est aujourd’hui consacré au Sahara occidental.
N’oublions pas, chers collègues, que le Maroc est l’un des seuls pays à avoir mené une vraie politique de développement dans sa région sahélo-saharienne, à y avoir développé un État de droit respectable et fort, lesquels ont permis d’endiguer la montée du terrorisme dans cette région. L’ensemble de notre communauté internationale condamne la défaite de l’État de droit comme vecteur du terrorisme et, pourtant, certains députés européens ferment les yeux sur ce qu’a accompli le Royaume du Maroc.
Le texte adopté en commission des affaires étrangères est globalement positif et doit le rester. C’est pourquoi j’invite mes collègues députés à rejeter les amendements de plénière qui ont été déposés, notamment celui invitant au rejet du futur accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc.
Monsieur le Commissaire, je souhaite aussi que vous puissiez vous prononcer à ce sujet.