Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, l’échec de Rio+20, c’est finalement l’échec de notre société, qui doit, en l’occurrence, se dépasser, se ressaisir, face aux crises économiques, sociales et climatiques.
Que devons-nous entreprendre? Continuer à empiler sommet international après sommet international, conférence après conférence, pour rien ou pas grand-chose? Ou continuons-nous à constater que le rapport de force, au fil de ces dernières années, s’est inversé en notre défaveur, nous les pays européens, et en faveur de pays émergents comme la Chine ou l’Inde?
Que faire? Plusieurs pistes nous semblent importantes. Tout d’abord, établir une nouvelle gouvernance mondiale de l’environnement, en s’appuyant sur les ONG, les sociétés civiles, les organisations syndicales. Créons une organisation mondiale de l’environnement! Et puis permettons l’émergence d’une véritable économie verte à partir des politiques locales de développement durable. Voilà l’action que nous devons mener et dans laquelle nous devons aider les institutions européennes.