Gilles Pargneaux (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je souhaiterais attirer l’attention de la Commission européenne sur la situation de l’entreprise SeaFrance que M. Barnier connaît vraisemblablement très bien.
Il s’agit, pour nous, d’une souffrance. 880 emplois sont aujourd’hui menacés, 220 emplois à durée déterminée viennent encore s’ajouter aux 880. La Commission européenne a rejeté le plan proposé par le gouvernement français prévoyant un prêt de la SNCF de 100 millions pour la recapitalisation de l’entreprise SeaFrance.
Aujourd’hui, le ministère de l’économie a indiqué que la France allait faire appel de la décision prise récemment par la Commission européenne auprès du tribunal de l’Union européenne.
Dans ma question, je demandais simplement à la Commission européenne si elle souhaitait infléchir sa politique afin d’assouplir ses règles en matière d’aides pour défendre une entreprise aussi importante sur le plan économique.