Madame la Présidente, le problème du financement de la lutte des pays en voie de développement contre le réchauffement climatique, on l’a entendu à plusieurs reprises ce matin, peut faire échouer Copenhague, bien que nous souhaitions tous que ce sommet soit une réussite.
Ces pays sont pourtant, nous le savons, souvent les principales victimes de ce réchauffement dont ils ne sont pas, pourtant, les responsables. Les pays industrialisés ont apporté une aide financière importante. Elle est aujourd’hui insuffisante et, même dans les montants affichés, elle n’est pas, dans les faits, respectée. C’est ce qui nous oblige et ce qui nous obligera à trouver de nouvelles sources de financement.
La commission de l’environnement, après la commission du développement, a admis qu’il était maintenant nécessaire de réfléchir à une taxe sur les transactions financières du type de la taxe Tobin, qui, pour un montant sur les transactions spéculatives de 0,01 %, rapporterait 100 milliards de dollars annuels, soit la somme que l’on estime nécessaire à l’horizon 2020 pour la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays en voie de développement.
Le Parlement, après certains responsables politiques nationaux, prend donc ses responsabilités. J’aimerais savoir quelle est la position du Conseil et de la Commission et s’ils nous suivront sur ce point.