Isabelle Thomas (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, je voudrais à mon tour remercier le collègue Affronte.
La Méditerranée est une mer fermée aux rivages très peuplés, qui subit toutes les pressions anthropiques. Sa biodiversité est menacée, notamment par les pollutions terrestres et marines qui mettent en péril la chaîne alimentaire et donc la ressource halieutique.
Quant à la surpêche, bien sûr, il y a les pays tiers, mais il y a aussi l’Union. De ce point de vue, je crois qu’il est temps de mettre en place des quotas pour toutes les espèces que les avis scientifiques estiment en danger.
Aujourd’hui, seuls le thon rouge et l’espadon bénéficient de quotas. Il y a une contradiction entre le cœur de la politique commune de la pêche de 2013, axée sur le rendement maximum durable, et le fait de ne pas en tirer de conclusions pour la mise sous quota des espèces en Méditerranée.
Soulignons que la disparition des ressources halieutiques met en péril, sur le plan socio économique, le secteur de la pêche en Méditerranée et, comme l’indique la résolution, la préservation des emplois des pêcheurs doit aussi être prise en compte, alors que, je le rappelle, la convention 188 concernant les pêcheurs n’a toujours pas été transposée par les États membres.
Au-delà des déclarations d’intention, nous devons trouver l’équilibre constant entre l’aspect socio-économique et l’aspect environnemental, sans les opposer, ce qu’a fait le rapporteur, et je l’en remercie.