Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, comme les hirondelles au printemps, la question du budget est à nouveau au cœur de notre actualité.
Ayant en mémoire les difficiles négociations pour 2015, je dis avec force que le Parlement doit davantage être écouté, notamment sur la question des factures impayées relatives au programme de cohésion. Nous devons donner au futur budget une nette coloration vers la croissance et l’emploi – cette coloration passe évidemment par l’investissement. L’investissement d’avenir au premier rang duquel il y a la recherche universitaire, l’investissement lié au défi énergétique, mais aussi l’investissement dans toute la question des infrastructures, dans l’économie réelle d’une manière générale et dans les développements industriels qui permettront de trouver les emplois dont l’Europe a besoin.
Pour cela, il y a une grande attente du plan Juncker, et je souhaite qu’il réussisse, mais je vais être clair: je crois que le budget de l’Union est déjà bien rétréci et il me paraît difficile qu’il intervienne à nouveau en garantie. Je pense donc que la Banque européenne d’investissement doit jouer un plus grand rôle dans la garantie du plan Juncker.