Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, cet instrument, ainsi que les ordinateurs, les tablettes et tous les objets communicants peuvent être la meilleure ou la pire des choses. Si je m’en sers pour travailler, m’informer, me cultiver ou donner des nouvelles à ma famille, c’est bien sûr le meilleur, et c’est utile. Si je m’en sers pour organiser un trafic, un attentat ou pour une atteinte à la société et aux personnes, c’est le pire, et c’est détestable. Et bien entendu, toutes les informations de masse qui se trouvent dans ces objets communicants se retrouvent dans le cloud. Comment fait-on pour faire la différence entre le bon grain et l’ivraie?
C’est toute la question de l’équilibre entre sécurité et liberté qui est posée aujourd’hui. C’est une question qui est récurrente et dont nous débattons depuis très longtemps. Je crois que les citoyens eux-mêmes se posent un certain nombre de questions, en fonction de l’actualité, d’ailleurs, et si, aujourd’hui, ils veulent garder leur liberté – et c’est incontournable de mon point de vue – et veulent aussi être protégés, il faut que nous trouvions le moyen de faire en sorte que la technologie rencontre le droit.