Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, effectivement, le peuple vietnamien a déjà beaucoup souffert de la guerre. Il y a encore de nombreuses traces autour du 37e parallèle. Aujourd’hui, ce peuple a le droit d’aspirer à vivre en paix dans un régime démocratique, où la justice conserve son indépendance. Il n’est pas admissible qu’un régime politique – au Viêt Nam comme ailleurs, d’ailleurs – emprisonne ses opposants, ses blogueurs et tous ceux qui aspirent à la liberté d’expression.
Si le Viêt Nam veut continuer à s’ouvrir au tourisme, qui, sans doute, est une vraie richesse pour ce pays si attachant, si le Viêt Nam veut continuer à coopérer avec l’Union européenne, son gouvernement a l’obligation de respecter les fondamentaux de l’état de droit. Le cas Nguyen Van Hoa est aujourd’hui un symbole que l’Union européenne doit intégrer dans ses futures relations avec le Viêt Nam. L’Union européenne doit rester vigilante sur ces questions des droits de l’homme, au Viêt Nam comme au Cambodge, que nous allons voir tout à l’heure, mais aussi comme chez le grand voisin chinois.