Aujourd’hui mercredi 11 mai 2011 a été voté le rapport de Gunnar Hökmark (PPE-Suède) sur le spectre radioélectrique. Catherine Trautmann était rapporteure pour le groupe S&D. Les fréquences radioélectriques sont une ressource publique et rare, méconnue mais pourtant essentielle à nos activités quotidiennes : clé 3G, télévision, téléphone portable, WiFi, radionavigation, mais aussi sécurité civile…. Ce rapport fait suite à une demande du Parlement européen lors de l’examen du paquet Telecom, de mettre en place une véritable stratégie du spectre à l’échelle européenne.
La délégation socialiste française soutient ce rapport et les compromis qui ont été votés en commission ITRE le 12 avril dernier mais reste vigilante quant à l’équilibre à conserver entre les différents utilisateurs du spectre, qu’ils soient opérateurs de télécommunication ou radiodiffuseurs, mais aussi en permettant un accès à cette ressource pour des usages innovants ou non-commerciaux.
« A court terme, ce rapport va permettre de faire face à la demande exponentielle en accès Internet mobile, gourmand en fréquences, en particulier en mettant à la disposition des services de communications électroniques la totalité de la bande des 800 MHz libérée par le passage à la télévision numérique dans nos différents Etats », explique Catherine Trautmann.
« A moyen-long terme, notre objectif doit être d’accroître l’efficacité de l’utilisation du spectre de façon transversale, en prenant en compte leur valeur sociale, culturelle et économique. En parallèle, nous encourageons des technologies innovantes (femtocells, technologies cognitives), afin de répondre qualitativement à la demande en fréquences. Cela contribuera aux objectifs que l’Union s’est fixée, notamment en matière de résorption du fossé numérique, afin que tous les Européens aient accès au haut-débit d’ici à 2015 », conclut l’eurodéputée.