Sylvie GUILLAUME salue la parution du dernier rapport de l’Agence des droits fondamentaux sur les « Droits fondamentaux des migrants en situation irrégulière dans l’Union européenne« , qui fait suite à une série de trois rapports sur les droits des migrants en situation irrégulière.

 

 

 

Pour l’eurodéputée, « ce rapport est important dans la mesure où il montre comment les migrants en situation irrégulière sont souvent privés de l’accès aux droits fondamentaux dans de nombreux domaines :

 

– accès aux soins de santé notamment pour les enfants et les femmes enceintes, et aux soins d’urgence dans les mêmes conditions que les ressortissants du pays

 

– accès au système éducatif pour les mineurs que l’absence de documents officiels empêche d’accéder à l’école

 

– ou encore de l’accès à la justice pour obtenir par exemple le règlement des salaires impayés ou réparation en cas d’abus ou d’exploitation.

 

 

 

Le rapport dénonce également des atteintes aux droits fondamentaux comme l’organisation d’opération ciblées de « chasses aux clandestins », à proximité des écoles, centres de soins, ou même lieux de « soupes populaires », ou encore les situations de vide juridique dans lesquelles sont des personnes en situation irrégulière ni régularisables ni expulsables.

 

 

 

Cette analyse contraste notamment avec la politique gouvernementale française qui met l’accent sur les chiffres à atteindre en termes de reconduites à la frontière, année après année, ou avec le projet de l’UMP qui proposait en juillet dernier de conditionner systématiquement l’obtention de titres de séjour à une entrée régulière sur le territoire. Ce type d’approche ferme les yeux sur une réalité qui doit pourtant faire l’objet de réponses. Or nous parlons ici d’abord de droits humains qui doivent être respectés, qu’importe le statut de la personne », a insisté Sylvie GUILLAUME.